La direction de PSA Peugeot Citroën s'engage à investir 1,5 milliard d'euros dans ses quatre usines françaises d'assemblage et à produire un million de véhicules sur le territoire en 2016. Ces propositions ont été faites, hier mercredi 25 septembre, par Philippe Varin, le président du directoire de PSA, lors d'une réunion avec les syndicats dans le cadre de la négociation d'un nouveau contrat social. En contrepartie, le constructeur demande des efforts aux salariés.
Depuis le 29 mai dernier, direction et salariés négocient un plan de compétitivité, à l'instar de celui du constructeur Renault, entériné en début d'année. Après des mois de conflit lié à la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois, les syndicats tentent aujourd'hui de trouver un terrain d'entente avec la direction pour limiter la casse.
Dans le cadre de cette négociation pour un nouveau contrat social, la direction de PSA s'est engagée à maintenir en activité les usines de Mulhouse, Poissy, Sochaux et Rennes, avec en plus la promesse de lancer dans chacune d'elles au moins un nouveau modèle de voiture entre 2014 et 2016.
Pour contenir ses charges, le constructeur entend baisser ses dépenses de recherche et développement, et d'exploitation, tout en maintenant à hauteur de 75% ses activités en France. Si PSA tient ses engagements, il pourrait assurer la pérennité de ses usines en France et donc celle des emplois.
Pour justifier le caractère impérieux de cette nouvelle donne, PSA met en avant un coût du travail supérieur de 8% à la moyenne de l'industrie française. Ce sont donc clairement des sacrifices que Philippe Varain demande à ses 70 000 salariés. Il propose un maintien du gel des salaires en 2014, une diminution ou perte de certaines primes ainsi que l'annualisation du temps de travail et des RTT.