16 juillet 2015
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Ce qui est vrai pour les start-up de la Silicon Valley l'est pour l'industrie de papa, il n'est pas d'avenir sans recherche et développement de pointe. En annonçant en CCE l'externalisation de certaines activités de R&D, le groupe PSA perturbe habitudes et traditions. Mais les enjeux du métier automobile ne se situent plus sur les chaînes d'assemblage automatisées, vestiges du siècle passé. Ils découlent du dérèglement climatique, de l'urbanisation, des nouveaux usages qui dessinent une autre perspective de l'auto-mobilité. Face à la grande mutation en devenir, les constructeurs font assaut d'innovation pour s'adapter aux défis que sont les technologies propres, le véhicule dé-carboné, les chaines de traction hybride et électrique. La voiture autonome connectée. Attention, danger ! Si elle n'y prend garde, l'industrie sera croquée par des prédateurs type Google qui lorgnent déjà sur la valeur ajoutée des autos du futur. Le plan « back in the race » de Carlos Tavares l'incite à compter les euros disponibles dans un groupe qui a frôlé la faillite. Le patron de PSA va donc confier à des sous-traitants ce qui n'est pas au coeur de la recherche de son groupe. Les salariés qui sortiront du giron de PSA conserveront leurs acquis sociaux. Autre temps, autres moeurs.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/debats/les-nouveaux-defis-de-psa-16-07-2015-10706650.php
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