Pour une raison encore inconnue, une fuite de 800 m³ s’est produite, hier, en milieu de matinée, dans les caves d’un bâtiment de PSA à Metz-Borny.
Pour une raison encore inconnue, une fuite de 800 m³ s’est produite, hier, en milieu de matinée, dans les caves d’un bâtiment de PSA à Metz-Borny.
Publié le 04 janvier 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
La mise en place du compte personnel de prévention de la pénibilité (CPPP) prévoit la prise en compte de facteurs de pénibilité et de risques professionnels pour l'acquisition par le salarié exposé de points cumulés sur le compte (1 point par trimestre d'exposition) et instaure de nouvelles obligations pour l'employeur. La 2e phase entre en vigueur le 1er juillet 2016, au lieu du 1er janvier 2016, comme prévu initialement.
Ainsi, les salariés exposés pendant une année complète à un seul facteur obtiennent 4 points et ceux exposés à plusieurs facteurs 8 points.
Le compte, plafonné à 100 points sur l’ensemble de la carrière, ouvre droit à :
Les 20 premiers points obtenus sur le compte sont réservés à la formation professionnelle.
Les 10 facteurs de pénibilité, qui ont été recensés dans le cadre de la réforme des retraites, sont pris en compte en deux temps (en 2015 et 2016).
Entrée en vigueur |
Facteur de pénibilité |
Seuil annuel |
---|---|---|
janvier 2015 |
Travail de nuit (1h de travail entre minuit et 5 h) |
120 nuits |
janvier 2015 |
Travail en équipes successives alternantes impliquant au minimum 1h de travail entre minuit et 5 h |
50 nuits |
janvier 2015 |
Travail répétitif (plus de 15 actions techniques pour un temps de cycle inférieur ou égal à 30 secondes, ou plus de 30 actions techniques par minute) |
900 heures |
janvier 2015 |
Travail en milieu hyperbare (en hautes pressions) |
60 interventions à 1 200 hectopascals minimum |
juillet 2016 |
Manutentions manuelles de charges lourdes |
Lever ou porter 15 kg pendant au moins 600 heures |
juillet 2016 |
Postures pénibles (position accroupie ou à genoux) |
900 heures |
juillet 2016 |
Vibrations mécaniques |
450 heures |
juillet 2016 |
Agents chimiques |
Seuil déterminé pour chacun d’eux dans une grille d’évaluation fixée par arrêté |
juillet 2016 |
Températures extrêmes (en-dessous de 5°C et au-dessus de 30°C) |
900 heures |
juillet 2016 |
Bruit (81 décibels pendant 8h) |
600 heures |
Bruit (crête de 135 décibels) |
120 fois |
L’employeur est soumis aux obligations suivantes :
Depuis août 2015, l'employeur n'est plus tenu d'établir une fiche pénibilité pour chaque salarié exposé au-delà des seuils. Cette fiche est remplacée par une déclaration de l'employeur aux caisses de retraite. Concrètement, via la DADS puis la DSN, l'employeur déclare les salariés exposés. La Carsat informe ensuite les salariés de leur exposition et des points dont ils bénéficient dans un relevé chaque année. Un décret doit définir les modalités de la déclaration.
Les informations contenues dans la déclaration, sont confidentielles et ne peuvent pas être communiquées à un autre employeur.
Les dépenses liées à l'utilisation du compte pénibilité par le salarié sont prises en charge par un fonds financé par 2 cotisations de l'employeur :
Cela fait déjà une vingtaine d'années que PSA produit des véhicules à Wuhan, une ville gigantesque de près de 10 millions d'habitants située à mille kilomètres de Pékin. Un site énorme à l'image de la Chine, où le constructeur français est en accord avec le Chinois Dongfeng, devenu l'un des ses actionnaires. Pourtant, c'est le même partenaire que pour Renault. Mais en réalité, il n'y a pas de concurrence. Pour le moment, en tout cas. Les deux Français ont une logique différente : Renault cherche, en effet, à s'implanter, quand PSA veut surtout se refaire une santé. Chaque jour, pas moins de 700 véhicules sortent de ces usines. Le salaire moyen des ouvriers y est d'environ 900 euros par mois, soit plus que la moyenne nationale.
Dans les rues de Wuhan, on croise beaucoup de Citroën et de Peugeot, avec des modèles qu'on ne trouve pas en Europe : la C Élysée et la 301.
Le marché automobile français a prolongé en janvier sa bonne trajectoire de l'année passée, avec une croissance de 3,5 % par rapport à janvier 2015, selon le comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).
Dans un marché qui a progressé de 8,6%, Volkswagen, en dépit du scandale des moteurs truqués, a connu un bond de 12%. Côté français, PSA Peugeot Citroën a épousé la tendance (+3,2%). A l'inverse, Renault a perdu du terrain (-2,9%).
Au total, 137.788 voitures particulières neuves ont été mises en circulation sur les routes le mois dernier dans l'Hexagone. Le marché automobile français avait déjà nettement repris des couleurs en 2015, avec une hausse de 6,8% pour atteindre 1,91 million d'unités.
Autre tendance lourde, le déclin du diesel, qui en janvier n'a convaincu que 51,6% des acheteurs. Sur tout 2015, ce chiffre était de 57,2%, et en 2014, de 63,9%.
En revanche, les voitures électriques ont confirmé leur forme et frôlé 1% du marché le mois dernier à 1.371 unités, un doublement par rapport à janvier 2015, selon le CCFA.
Sur un mois, la Renault Clio tombe de son piédestal et glisse à la troisième place du classement des modèles les plus diffusés, en tête duquel on trouve la Peugeot 208 restylée en 2015, suivie par sa grande soeur 308.
Affichage négociations salariales 2016
En 2013, le groupe automobile français PSA lançait un Nouveau Contrat Social (NCS) sur fond de crise financière. Une démarche qui devait remettre l’entreprise sur les rails tout en préservant ses bases industrielles et technologiques en France. Ce contrat devait remettre le lion dans la course d’ici quelques années. Mais il semblerait que dès cette année, on puisse passer à la vitesse supérieure.
Les comptes sont bons, les ventes sont là et le marché international se conquiert. Récemment, c’est l’Iran qui a ouvert à nouveau ses frontières. Autant d’indicateurs positifs pour Peugeot qui s’annonce prêt à lancer un deuxième Nouveau Contrat social. "Les discussions sur le NCS 2 pourraient commencer vers la fin du premier trimestre", a indiqué une des sources. "Mais contrairement à la dernière fois, où il y avait un risque potentiel de disparition de l'entreprise, la question sera cette fois de savoir quel projet la direction va mettre en face, et s'il sera aussi mobilisateur".
L'objectif sera de continuer à rechercher la performance de l'entreprise, de protéger celle-ci et de préserver ses emplois. "Il nous faut être plus compétitif, agile, flexible pour vivre dans ce monde chaotique et concurrentiel" a commenté un porte-parole de PSA qui insiste donc sur les dangers qui entourent le constructeur. De fait, le média Challenge relaie l’idée que le président du directoire de PSA Carlos Tavares présentera "un nouveau plan stratégique de croissance rentable" dès le printemps prochain alors que la feuille de route qui suivra l'actuel plan de redressement "Back in the Race" est jusqu'ici programmée pour 2019.
Une avance sur les prévisions qui laisse à penser que l’on considère chez Peugeot la phase de sauvetage achevée. Il faudra cependant attendre la publication des résultats annuels, le 24 février, pour en avoir la certitude. Parmi les objectifs esquissés pour le plan suivant, PSA veut porter à 5% sa marge sur la période 2019-2023 retenue jusqu'ici et accélérer son internationalisation au-delà de l'Europe et de la Chine, ses deux principaux marchés actuels.
PSA Peugeot (UG-13,90 € 5,30 %) Citroën pourrait débuter vers la fin mars ses nouvelles discussions avec les syndicats sur l'accord de compétitivité qui prendra la relève du Nouveau Contrat social (NCS) de 2013, a-t-on appris jeudi de deux sources syndicales.
Signé à l'automne 2013, le NCS visait à participer au redressement du constructeur automobile après la grave crise financière qu'il avait traversée, tout en maintenant ses bases industrielles et technologiques en France.
En échange de l'engagement d'attribuer au moins un nouveau véhicule à chaque site d'assemblage français, les salariés ont notamment accepté des concessions sur les salaires et la flexibilité. Direction et syndicats se sont également entendus sur des congés seniors et des départs volontaires en échange de l'embauche de jeunes en alternance.
"Les discussions sur le NCS 2 pourraient commencer vers la fin du premier trimestre", a indiqué une des sources. "Mais contrairement à la dernière fois, où il y avait un risque potentiel de disparition de l'entreprise, la question sera cette fois de savoir quel projet la direction va mettre en face, et s'il sera aussi mobilisateur."
Un porte-parole de PSA a refusé de commenter le calendrier futur des discussions mais a déclaré que l'évolution des méthodes de travail et la digitalisation seraient au coeur du nouveau cycle de négociations.
"L'objectif est de continuer à rechercher la performance de l'entreprise, donc de protéger (celle-ci) et par conséquent ses emplois", a-t-il dit. "Il nous faut être plus compétitif, agile, flexible pour vivre dans ce monde chaotique et concurrentiel."
Challenge rapporte jeudi que le président du directoire de PSA Carlos Tavares présentera "un nouveau plan stratégique de croissance rentable" dès le printemps prochain alors que la feuille de route qui suivra l'actuel plan de redressement "Back in the Race" est jusqu'ici programmée pour 2019.
Selon le magazine, ce décalage s'explique par le fait que la phase de sauvetage du constructeur est désormais considérée comme achevée.
"Les résultats de PSA au premier semestre 2015 montrent que le groupe est sur la bonne trajectoire pour réaliser le plan 'Back in the Race' dès 2015", a déclaré le porte-parole du groupe, tout en soulignant qu'il fallait attendre la publication des résultats annuels, le 24 février, pour en avoir le coeur net.
"C'est à ce moment-là que nous pourrons dire si le plan (...) est réalisé ou non et que le redressement des fondamentaux économiques du groupe est achevé ou pas", a-t-il ajouté.
Dans le cadre de son plan d'avril 2014 destiné à ramener PSA dans la course, Carlos Tavares visait un free cash flow opérationnel positif pour le groupe au plus tard en 2016, un free cash flow cumulé de deux milliards d'euros sur la période 2016-2018 et une marge opérationnelle de 2% pour la division automobile en 2018.
Parmi les objectifs esquissés pour le plan suivant, PSA veut porter à 5% sa marge sur la période 2019-2023 retenue jusqu'ici et accélérer son internationalisation au-delà de l'Europe et de la Chine, ses deux principaux marchés actuels.
PSA affirme par ailleurs que les tests menés par le gouvernement sur ses moteurs "attestent de l'absence de toute anomalie". Ces résultats "démontrent la pertinence des choix technologiques de PSA Peugeot Citroën en matière de traitement des émissions de polluants", se félicite le groupe.
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