Prevision d'arrêt VSD au PMP1 fin du mois de juillet et arrêt d'une equipe mi septembre au PMP1
PARIS, 29 mai - PSA Peugeot Citroën a démenti mercredi avoir actuellement besoin d'une augmentation de capital, une mise au point apportée après des informations de presse évoquant un nouvel appel au marché pour faire face à la baisse persistante des ventes du groupe automobile.
Selon latribune.fr, qui cite une source proche du dossier, "il va falloir procéder à une telle augmentation" et la question est "activement" discutée chez PSA et au sein de la famille Peugeot car le groupe se trouve dans une situation similaire à celle de mars 2012, quand il avait procédé à une augmentation de capital d'un milliard d'euros.
"Aucune échéance n'a été fixée, mais c'est étudié concrètement depuis plusieurs semaines", ajoute Le Monde en citant un proche de la direction du groupe.
Un porte-parole de PSA, interrogé par Reuters, a répondu : "Une augmentation de capital n'est pas d'actualité car la sécurité financière du groupe, à 10,6 milliards d'euros à fin décembre, est à un niveau élevé et elle a été renforcée au premier trimestre par le succès d'émissions obligataires."
Interrogé dans la matinée sur un appel au marché, lors du lancement des négociations sur la compétitivité du groupe en France, le président du directoire de PSA Philippe Varin a répondu qu'il ne commentait pas les rumeurs.
Une réunion du conseil de surveillance est programmée pour les 4 et 5 juin, a indiqué à Reuters une source proche de ce conseil, en ajoutant qu'elle ignorait si la question d'une augmentation de capital y serait évoquée.
"AMBIGUË"
En Bourse, l'action PSA a réduit ses pertes après cette déclaration. Le titre, qui a touché un plus bas du jour à 6,99 euros dans la matinée, perd 1,8% à 7,224 euros à 13h15.
"La question de l'actualité réelle d'une augmentation de capital est toujours ambiguë", commente un analyste du secteur automobile sous couvert d'anonymat. "PSA n'a peut-être pas un besoin urgent d'argent frais, mais l'année 2013 s'annonce encore délicate et les cessions d'actifs et les économies envisagées risquent de ne pas suffire."
Le groupe, pénalisé par sa forte exposition au marché européen, a encore vu ses ventes baisser de 10,1% en avril sur un an en Europe alors que le marché rebondissait légèrement.
PSA ne prévoit pas de retour à l'équilibre financier avant la fin 2014 et devrait perdre encore chaque mois cette année une centaine de millions d'euros de free cash flow opérationnel, hors exceptionnels, après une hémorragie mensuelle de 200 millions en 2012.
En ouvrant les négociations sur la compétitivité, Philippe Varin a rappelé la situation difficile du groupe et insisté, après un plan social tumultueux, sur la nécessité d'associer désormais en amont les organisations syndicales. Il n'a pas fait état des concessions et des contreparties envisagées.
"Par sa présence, Philippe Varin a voulu marquer le coup et montrer qu'on prenait un tournant dans les échanges", a déclaré par téléphone Franck Don, représentant CFTC chez PSA.
Sur le modèle de l'accord de flexibilité conclu en mars chez Renault après six mois de discussions, PSA va rencontrer chaque semaine les syndicats jusqu'à la fin juillet. Les négociateurs se retrouveront en septembre et octobre, Philippe Varin espérant trouver un accord à l'automne prochain.
Modif calendrier de travail LAS
Suite au mauvais rendement de la ligne de production Traverses (15h d’arrêt BSI le jeudi 23/05), aucune traverse ne sera vendue le jeudi 23/05 et vendredi 24/05. Cette rupture va engendrer un arrêt des livraisons à Caen début de semaine 22.
Pour pallier à cela, il a été décidé d’engager une séance supplémentaire pour l’équipe à JP OUDART ce vendredi de nuit (horaire 19h15-05h), ainsi qu’une séance pour l’équipe à Y DUFRESNE samedi matin (horaire 05h à 12h).
L'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014, fonctionnera à partir du 10 juin avec une seule équipe contre deux actuellement, a-t-on appris jeudi auprès de syndicats et de la direction. De fait, ce passage à une équipe ne devrait pas modifier le rythme de l'usine, qui fonctionnait déjà uniquement le matin depuis le 8 avril mais en faisant alterner deux équipes d'ouvriers, qui venaient travailler une semaine puis étaient en chômage partiel la semaine suivante.
PSA Peugeot Citroën a annoncé mercredi que la première séance de discussions pour améliorer la compétitivité de ses sites français se tiendrait mercredi prochain, le 29 mai.
"PSA va ouvrir un cycle de négociations destinées à définir avec les organisations syndicales les conditions et les moyens propres à servir l'ambition du groupe de rester un constructeur automobile ancré en France", a indiqué l'entreprise dans un communiqué.
C'est une opération de réorganisation classique, mais qui, dans le contexte hautement sensible des difficultés économiques de PSA, a pris tout de suite des proportions importantes. Le constructeur automobile français a présenté hier à ses partenaires sociaux un projet de vente de son site de conception et d'ingénierie de Meudon-la-Forêt (Hauts-de-Seine). Les 660 salariés de ce site seront transférés sur d'autres sites, essentiellement en région parisienne. L'organisation de ces mouvements se déroulera d'ici au deuxième trimestre 2014, sans « aucune suppression d'emplois », précise le constructeur.
Ce déménagement n'a en effet rien à voir avec le plan de restructuration qui vient d'être finalisé fin avril, et qui prévoit la suppression de 11.200 postes au sein du groupe à horizon 2014, via notamment la fermeture de l'usine d'Aulnay. L'objet est plutôt de rationaliser les implantations, notamment en Ile-de-France, où nombre de sites sont au large, alors que le constructeur a enchaîné les plans de restructuration depuis 2007. Après avoir cédé son siège social de la Grande-Armée à Paris l'an dernier, le groupe avait indiqué en début d'année qu'il vendrait des actifs à hauteur de 200 millions d'euros cette année.
Une opération sur laquelle les syndicats n'ont pas franchement protesté, même s'ils ont tous émis un avis défavorable au projet. Pour l'essentiel, les salariés seront affectés au site voisin de Vélizy, à 2 kilomètres à peine, et qui dispose du même comité d'entreprise. Mais, d'autres seront transférés à Poissy (Yvelines) et 21 salariés seront affectés au site de Vesoul (Haute-Saône). « Pour 95 % des gens, cela ne posera pas de problèmes. Mais pour les autres, ce sera beaucoup plus compliqué, vu les problèmes de logement en Ile-de-France », résume Christian Lafaye, délégué syndical Force ouvrière.
Syndicats et direction auront l'occasion de se frotter à un sujet plus complexe dans les jours qui viennent : PSA a annoncé hier l'ouverture d'un cycle de négociations sociales destinées à « servir l'ambition du groupe de rester un constructeur automobile ancré en France ». L'objectif, à l'image de ce qu'a réalisé Renault en mars dernier, est de rétablir la compétitivité des usines françaises du groupe via un « nouveau contrat social ». Une première réunion se tiendra le 29 mai, afin de cadrer le contenu et le calendrier des négociations. « J'aimerais bien que ce soit bouclé à l'automne », avait déclaré en avril le président du directoire de PSA, Philippe Varin.
Le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën a examiné mercredi un projet de vente de son site de conception et d’ingénierie de Meudon-la-Forêt (Hauts-de-Seine) et annoncé l’ouverture d’une négociation sur la compétitivité dès le 29 mai.
PSA « va ouvrir un cycle de négociations pour construire un nouveau contrat social participant au redressement du groupe », indique la direction dans un communiqué, à l’occasion d’un comité central d’entreprise (CCE).
Le constructeur est déjà engagé dans un vaste plan de restructuration qui, entre mai 2012 et mai 2014, verra la suppression de plus de 11.200 emplois dans le groupe, notamment avec la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) en
PSA Peugeot Citroën va fermer d'ici un an le site tertiaire de Meudon-la-Forêt, en région parisienne, et transférer ses 660 salariés sur d'autres sites dans le cadre de la restructuration des activités françaises du groupe, peut-on lire dans un document officiel que Reuters s'est procuré.
"Dans le contexte économique difficile traversé par le groupe, la rationalisation du taux d'occupation des sites et l'adaptation de l'aménagement des implantations actuelles des postes de travail (...) s'imposent", écrit PSA dans ce document, présenté mercredi matin aux syndicats lors d'un comité central d'entreprise (CCE) ordinaire.
Le constructeur automobile prévoit également la mise en vente rapide de son immeuble des Hauts-de-Seine. Pour redresser sa situation financière, PSA indiqué au début de l'année qu'il envisageait 200 millions d'euros de cessions d'actifs immobiliers supplémentaires, après deux milliards d'euros en 2012.
Le groupe a souligné que la fermeture du site, mis en service en 1980, n'impliquait aucune suppression d'emplois et que tous les salariés seraient transférés d'ici la fin du premier semestre 2014 sur d'autres sites, notamment Poissy et Vélizy dans le département voisin des Yvelines.
Une partie des salariés pourront toutefois choisir le plan de départs volontaires engagé à l'échelle du groupe, et qui portera sur 3.600 postes hors production. Ce plan s'ajoute à la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et la réduction d'effectifs sur le site d'assemblage de Rennes (Ille-et-Vilaine).
Pour 21 salariés de l'activité garantie pièces détachées de Meudon, l'équation est différente. Leurs postes vont être transférés à 400 kilomètres de là, sur le magasin central de pièces du groupe à Vesoul (Haute-Saône).
Ceux qui ne souhaitent pas ce déménagement se verront proposer un reclassement en région parisienne, sans plus de précision. C'est la deuxième fois coup sur coup qu'ils voient leur site fermer puisqu'avant d'arriver à Meudon ils travaillaient à Melun (Seine-et-Marne), fermé par PSA en 2012.
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